Vingt projets de lycéens et trente de collégiens sont retenus chaque année pour la finale nationale de C. Génial, concours de projets innovants en lien avec les sciences, la technologie et les entreprises que pilotent Sciences à l'école et la Fondation C. Génial.

Cette année, les équipes sélectionnées, grâce à un compte rendu écrit et une vidéo, ont tenu un stand à la Cité de l’espace de Toulouse et ont répondu aux questions du public... et du jury. Parmi ces équipes : deux issues de lycées français du monde. « Leurs qualifications pour cette finale nationale étaient amplement méritées tant ils se sont investis dans leurs projets » témoigne Guillaume Coupechoux, enseignant à mission de conseil pédagogique sur la zone Europe du Sud-Est et correspondant AEFE pour Sciences à l'école.

Coup double au concours C. Génial et aux Olympiades de physique pour l'équipe de Berlin

Wim Poignon et Agnès Totschnig, élèves de terminale scientifique au Lycée français de Berlin, étaient accompagnés par leur professeur de physique-chimie, Thibault Sordelet.

Leur travaux interrogent la viscosité des fluides non-newtoniens, avec l'objectif d'utiliser les propriétés de ces fluides entre liquide et solide pour réaliser une sorte de bonnet de protection, un casque liquide qui s’adapte parfaitement à la forme de la tête au repos et devient solide lors d’un impact. Les deux jeunes scientifiques ont réalisé « qu’il faut souvent de nombreux essais avant d’obtenir des résultats exploitables »  et se sont pris au jeu : « Nous travaillons encore sur ce modèle, que nous ne nous lassons de perfectionner ».

 Leur projet a été gratifié d'un premier prix, comme il l'a également été aux Olympiades de physique.

Sélection à la clé au concours européen EUCYS pour l'équipe de Bucarest

Présents à Toulouse avec leur professeur de SVT (sciences de la vie et de la Terre), Lucas Bolloride, les élèves Alexandru Bratosin, Petru Molla et Vlad Bojian, en première scientifique au lycée français Anna-de-Noailles de Bucarest (Roumanie), ont également été récompensés par un premier prix et sont en outre sélectionnés pour le concours européen EUCYS (European Union Contest for Young Scientists).

L'originalité et l'audace de leur projet, comme la rigueur de leurs démonstrations ont fait mouche ! « L'ADN, disque dur du vivant, molécule incroyablement stable et résistante pourrait permettre de stocker l'entièreté d'Internet dans un tube à essai. » ont fait remarquer les trois jeunes scientifiques. D'où leur idée de stockage de données dans le génome d’une bactérie !  Ainsi, explique Guillaume Coupechoux, « des hectares de serveurs consommant une quantité d'énergie dantesque pourraient être remplacés par quelques grammes de bactéries portant innocemment la précieuse information ».

À noter également ! Le sens de la mise en scène, de la réalisation audiovisuelle et de l'interprétation (quels comédiens !) déployés par ces trois jeunes scientifiques dans leur vidéo :

Le 27 juin 2018, c'est confortablement installés dans l’auditorium du lycée français Molière, établissement situé à Villanueva de la Cañada, près de Madrid, que les écoliers de CE1 ont posé leurs questions à Estelle Faure qui, elle-même, était dans le studio audiovisuel de l’AEFE à Paris.

Des questions, ces enfants de 8 ans en avaient beaucoup… Sur la participation d’Estelle au jury Paroles de presse d’abord (« Combien y avait-il de personnes ? Étaient-elles toutes d’accord ? Pourquoi es-tu présidente du jury ? Le seras-tu toujours ? »...) et sur son métier de journaliste («Pourquoi es-tu devenue journaliste ? Est-ce que tu aimes ton métier ? Qu’est-ce que tu préfères ? Combien d’articles as-tu écrits ? »...). Quand les questions sont devenues personnelles (« Est-ce que tu as des enfants ?, etc.), Estelle Faure, en bonne pédagogue et praticienne des médias, leur a répondu : « Vous avez le droit de poser la question mais j’ai le droit de ne pas y répondre ».

Les élèves ont également évoqué leur travail de réalisation du portrait radiophonique de la poète Carole Gabriele : choisir les extraits de l’interview, s’entraîner à dire sa poésie, trouver un bruit d’explosion et autres bruits d’ambiance…

Estelle Faure leur a exprimé tout ce qu’elle-même et les autres membres du jury avaient pensé de ce portrait charmant et intéressant : « C’est un portrait très doux, très agréable à écouter et vivant, très touchant… On sent que vous avez eu de la joie à le réaliser et vous nous apprenez plein de chosestrès tranquillement » leur a-t-elle dit notamment. Le compliment a été apprécié par les enfants et leur enseignante qui dit avoir intégré la Web radio dans sa pédagogie.

Lors du dernier séminaire de formation des personnels d'encadrement nouvellement recrutés par l’AEFE pour prendre leurs fonctions à la rentrée 2018, Pierre Mathiotétait présent. Cet universitaire, chargé de mission sur la réforme du lycée et du baccalauréat auprès du ministre de l’Éducation nationale, y a exposé, de façon approfondie, les principes de la réforme en cours et a échangé avec les personnels qui auront notamment en charge de la mettre en œuvre dans leurs établissements.

Parmi ces principes, il y a notamment un renforcement du lien entre le lycée et l’enseignement supérieur. Ces dernières années en effet, pour ne citer que deux points significatifs, le bac ne comptait plus en rien dans les admissions dans l’enseignement supérieur (les premières propositions arrivant en mai) et nombre d’élèves en S n’avaient aucune intention de suivre des études supérieures dans le domaine scientifique.

Fin, par conséquent, des séries en première et en terminale ! Trois unités vont  structurer ces deux classes dès 2019 :

• un tronc commun pour tous les élèves comprenant français (en première), philosophie (en terminale), histoire et géographie, enseignement moral et civique, langues, éducation physique et sportive et enseignement scientifique,
• des enseignements de spécialité (trois en première puis deux en terminale) correspondant à de vrais choix et appétences des élèves, voire à leurs projets de formation post-bac (exemples : arts ; histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ; Humanités, littérature et philosophie ; langues, littératures et cultures étrangères ; mathématiques ; physique-chimie ; sciences de la vie et de la Terre ; sciences économiques et sociales…),
• un accompagnement à l’orientation.

Comment obtenir le bac ?

Pour la première session en 2021, le baccalauréat va reposer à la fois sur des épreuves finales et sur du contrôle continu afin d’encourager et de valoriser la régularité du travail des élèves.

Des épreuves finales comptant pour 60 % dans la note du baccalauréat

Plutôt que de multiples épreuves très différentes entre les séries, les épreuves finales du nouveau bac comprendront, pour tous, les épreuves suivantes :

• français, écrit et oral, en fin de l’année de première,
• écrits dans les deux enseignements de spécialité choisis par l’élève,
• écrit de philosophie,
• épreuve orale terminale (dite déjà « Grand O », comme dans la terminologie de Sciences Po où ce genre d’épreuve existe depuis longtemps).

Un contrôle continu comptant pour 40 % dans la note du baccalauréat

Par "contrôle continu", il est question des bulletins scolaires (y compris celui du dernier trimestre de terminale, dans un esprit de "reconquête" du mois de juin), qui compteront pour 10 % de la note finale, et d'épreuves ponctuelles portant sur les enseignements qui ne font pas l'objet d'une épreuve terminale, qui compteront pour 30% de la note finale.

Le nouveau baccalauréat en bref :

Un édito du directeur de l'Agence introduit cette brochure consacrée aux parcours Langues dans le réseau AEFE :

L’enseignement  français  à  l’étranger  repose  sur  une  éducation  plurilingue  et pluriculturelle. De la maternelle à la terminale les élèves apprennent et côtoient des  langues  et  des  cultures  multiples.  Chaque  élève,  selon l’offre  proposée,  a  l’opportunité  de  choisir  un  parcours  linguistique  le  plus  adapté  à  son  projet personnel.  L’établissement  scolaire  est  le  lieu  privilégié  qui  permet  à  la  fois d’enrichir et de valoriser la connaissance de ces langues et de ces cultures.

L’offre linguistique des établissements d’enseignement français à l’étranger est ainsi devenue un élément majeur de leur attractivité et de leur développement. Elle répond au projet de mobilité des élèves et des familles par un enseignement de qualité qui prend en compte les évolutions de notre société.

Le réseau scolaire français à l’étranger joue un rôle primordial dans la politique de rayonnement linguistique et culturel de notre pays comme dans la diffusion de  son  savoir-faire  éducatif.  Cette  stratégie  de  coopération  s’appuie  sur  des  valeurs de solidarité, de réciprocité et de partage pour le développement de la diversité linguistique et culturelle dans le monde.

À télécharger :

Le lycée Louis-Pasteur de Lagos a accueilli des invités de marque : le président Macron, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian ainsi que des délégations de l’Agence française de développement (AFD) et de la NBA en Afrique. À l’ordre du jour : une signature de convention entre l’AFD et la ligue de basket afin de développer les infrastructures sportives dans six pays d’Afrique. Le tout, sous l’œil de la communauté scolaire et de jeunes sportifs réunis dans l’enceinte du gymnase.

M. Macron s’est adressé à eux : « Je voulais d’abord remercier l’ensemble des élèves, des professeurs, des parents d’élèves, l’ensemble de la communauté éducative, parce que ce qui est fait ici est formidable : l’enthousiasme, l’engagement des parents pour avoir des équipements, pour accompagner, et vous pouvez compter sur l’engagement de l’État, le ministre comme moi-même y tenons beaucoup, et donc les crédits de l’AEFE, l’engagement pour l’éducation à l’étranger seront évidemment maintenus sur les prochaines années. Mais ça marche encore mieux quand il y a des enseignants, des ATSEM, des parents d’élèves qui s’engagent comme vous le faites ici et je voulais vous en remercier. »

En dehors du terrain, le président de la République a échangé avec la communauté scolaire dans une ambiance conviviale. Le projet de rénovation et d’agrandissement du lycée lui a notamment été présenté.

La vidéo-reportage de l'événement

Le regard de l'équipe du lycée des métiers Claude-Garamond de Colombes (académie de Versailles)

Sur Autoroute info, six émissions co-animées par les JRI-AEFE

Pendant toute une journée, les JIJ étaient sur les ondes d'Autoroute info. Parmi les six émissions dédiées à l'événement, voir notamment :

• Celle avec Colombe, JRI du lycée Condorcet de Sydney, Dominique Maillard, IA-IPR d’EPS à l’AEFE, et Morgane Kerjean, enseignante d’EPS au lycée La Condamine de Quito

•  Et celle avec Diana, JRI du Lycée franco-péruvien de Lima, Christophe Luczak, directeur national adjoint de l’UNSS, Liliane Ménissier, inspectrice d’académie - directrice académique des services de l’Éducation nationale de Haute-Saône, et Valérie Bonnefoy, enseignante d’EPS et responsable de la délégation du Liban

L'émission en direct de l'épreuve de jungle run par les JRI-AEFE

Et aussi toutes les émissions réalisées par les JRI-AEFE

Vingt projets de lycéens et trente de collégiens sont retenus chaque année pour la finale nationale de C. Génial, concours de projets innovants en lien avec les sciences, la technologie et les entreprises que pilotent Sciences à l'école et la Fondation C. Génial.

Cette année, les équipes sélectionnées, grâce à un compte rendu écrit et une vidéo, ont tenu un stand à la Cité de l’espace de Toulouse et ont répondu aux questions du public... et du jury. Parmi ces équipes : deux issues de lycées français du monde. « Leurs qualifications pour cette finale nationale étaient amplement méritées tant ils se sont investis dans leurs projets » témoigne Guillaume Coupechoux, enseignant à mission de conseil pédagogique sur la zone Europe du Sud-Est et correspondant AEFE pour Sciences à l'école.

Coup double au concours C. Génial et aux Olympiades de physique pour l'équipe de Berlin

Wim Poignon et Agnès Totschnig, élèves de terminale scientifique au Lycée français de Berlin, étaient accompagnés par leur professeur de physique-chimie, Thibault Sordelet.

Leur travaux interrogent la viscosité des fluides non-newtoniens, avec l'objectif d'utiliser les propriétés de ces fluides entre liquide et solide pour réaliser une sorte de bonnet de protection, un casque liquide qui s’adapte parfaitement à la forme de la tête au repos et devient solide lors d’un impact. Les deux jeunes scientifiques ont réalisé « qu’il faut souvent de nombreux essais avant d’obtenir des résultats exploitables »  et se sont pris au jeu : « Nous travaillons encore sur ce modèle, que nous ne nous lassons de perfectionner ».

 Leur projet a été gratifié d'un premier prix, comme il l'a également été aux Olympiades de physique.

Sélection à la clé au concours européen EUCYS pour l'équipe de Bucarest

Présents à Toulouse avec leur professeur de SVT (sciences de la vie et de la Terre), Lucas Bolloride, les élèves Alexandru Bratosin, Petru Molla et Vlad Bojian, en première scientifique au lycée français Anna-de-Noailles de Bucarest (Roumanie), ont également été récompensés par un premier prix et sont en outre sélectionnés pour le concours européen EUCYS (European Union Contest for Young Scientists).

L'originalité et l'audace de leur projet, comme la rigueur de leurs démonstrations ont fait mouche ! « L'ADN, disque dur du vivant, molécule incroyablement stable et résistante pourrait permettre de stocker l'entièreté d'Internet dans un tube à essai. » ont fait remarquer les trois jeunes scientifiques. D'où leur idée de stockage de données dans le génome d’une bactérie !  Ainsi, explique Guillaume Coupechoux, « des hectares de serveurs consommant une quantité d'énergie dantesque pourraient être remplacés par quelques grammes de bactéries portant innocemment la précieuse information ».

À noter également ! Le sens de la mise en scène, de la réalisation audiovisuelle et de l'interprétation (quels comédiens !) déployés par ces trois jeunes scientifiques dans leur vidéo :

Lors du dernier séminaire de formation des personnels d'encadrement nouvellement recrutés par l’AEFE pour prendre leurs fonctions à la rentrée 2018, Pierre Mathiotétait présent. Cet universitaire, chargé de mission sur la réforme du lycée et du baccalauréat auprès du ministre de l’Éducation nationale, y a exposé, de façon approfondie, les principes de la réforme en cours et a échangé avec les personnels qui auront notamment en charge de la mettre en œuvre dans leurs établissements.

Parmi ces principes, il y a notamment un renforcement du lien entre le lycée et l’enseignement supérieur. Ces dernières années en effet, pour ne citer que deux points significatifs, le bac ne comptait plus en rien dans les admissions dans l’enseignement supérieur (les premières propositions arrivant en mai) et nombre d’élèves en S n’avaient aucune intention de suivre des études supérieures dans le domaine scientifique.

Fin, par conséquent, des séries en première et en terminale ! Trois unités vont  structurer ces deux classes dès 2019 :

• un tronc commun pour tous les élèves comprenant français (en première), philosophie (en terminale), histoire et géographie, enseignement moral et civique, langues, éducation physique et sportive et enseignement scientifique,
• des enseignements de spécialité (trois en première puis deux en terminale) correspondant à de vrais choix et appétences des élèves, voire à leurs projets de formation post-bac (exemples : arts ; histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques ; Humanités, littérature et philosophie ; langues, littératures et cultures étrangères ; mathématiques ; physique-chimie ; sciences de la vie et de la Terre ; sciences économiques et sociales…),
• un accompagnement à l’orientation.

Comment obtenir le bac ?

Pour la première session en 2021, le baccalauréat va reposer à la fois sur des épreuves finales et sur du contrôle continu afin d’encourager et de valoriser la régularité du travail des élèves.

Des épreuves finales comptant pour 60 % dans la note du baccalauréat

Plutôt que de multiples épreuves très différentes entre les séries, les épreuves finales du nouveau bac comprendront, pour tous, les épreuves suivantes :

• français, écrit et oral, en fin de l’année de première,
• écrits dans les deux enseignements de spécialité choisis par l’élève,
• écrit de philosophie,
• épreuve orale terminale (dite déjà « Grand O », comme dans la terminologie de Sciences Po où ce genre d’épreuve existe depuis longtemps).

Un contrôle continu comptant pour 40 % dans la note du baccalauréat

Par "contrôle continu", il est question des bulletins scolaires (y compris celui du dernier trimestre de terminale, dans un esprit de "reconquête" du mois de juin), qui compteront pour 10 % de la note finale, et d'épreuves ponctuelles portant sur les enseignements qui ne font pas l'objet d'une épreuve terminale, qui compteront pour 30% de la note finale.

© MEN

Le nouveau baccalauréat en bref :

 

© MEN  

Un édito du directeur de l'Agence introduit cette brochure consacrée aux parcours Langues dans le réseau AEFE :

L’enseignement  français  à  l’étranger  repose  sur  une  éducation  plurilingue  et pluriculturelle. De la maternelle à la terminale les élèves apprennent et côtoient des  langues  et  des  cultures  multiples.  Chaque  élève,  selon l’offre  proposée,  a  l’opportunité  de  choisir  un  parcours  linguistique  le  plus  adapté  à  son  projet personnel.  L’établissement  scolaire  est  le  lieu  privilégié  qui  permet  à  la  fois d’enrichir et de valoriser la connaissance de ces langues et de ces cultures.

L’offre linguistique des établissements d’enseignement français à l’étranger est ainsi devenue un élément majeur de leur attractivité et de leur développement. Elle répond au projet de mobilité des élèves et des familles par un enseignement de qualité qui prend en compte les évolutions de notre société.

Le réseau scolaire français à l’étranger joue un rôle primordial dans la politique de rayonnement linguistique et culturel de notre pays comme dans la diffusion de  son  savoir-faire  éducatif.  Cette  stratégie  de  coopération  s’appuie  sur  des  valeurs de solidarité, de réciprocité et de partage pour le développement de la diversité linguistique et culturelle dans le monde.

À télécharger :

Le lycée français Louis-Pasteur de Lagos a accueilli des invités de marque : le président Macron, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian ainsi que des délégations de l’Agence française de développement (AFD) et de la National Basketball Association (NBA) en Afrique. À l’ordre du jour : une signature de convention entre l’AFD et la ligue de basket afin de développer les infrastructures sportives dans six pays d’Afrique. Le tout, sous l’œil de la communauté scolaire et de jeunes sportifs réunis dans l’enceinte du gymnase.

Le président de la République s’est adressé à eux : « Je voulais d’abord remercier l’ensemble des élèves, des professeurs, des parents d’élèves, l’ensemble de la communauté éducative, parce que ce qui est fait ici est formidable : l’enthousiasme, l’engagement des parents pour avoir des équipements, pour accompagner, et vous pouvez compter sur l’engagement de l’État, le ministre comme moi-même y tenons beaucoup, et donc les crédits de l’AEFE, l’engagement pour l’éducation à l’étranger seront évidemment maintenus sur les prochaines années. Mais ça marche encore mieux quand il y a des enseignants, des ATSEM, des parents d’élèves qui s’engagent comme vous le faites ici et je voulais vous en remercier. »

Poursuivant son allocution en anglais, le président a exposé les objectifs éducatifs d'un investissement dans le sport : « through sports you learn values, you know how to behave with the others and you get acess to education in the same time. » (à travers le sport, l'on apprend les valeurs, l'on apprend comment se comporter avec les autres et l'on a un accès à l'éducation dans le même temps).

En dehors du terrain, le président de la République a échangé avec la communauté scolaire dans une ambiance conviviale. Le projet de rénovation et d’agrandissement du lycée Louis-Pasteur lui a notamment été présenté.

Comme pour tous postes de résidents, les candidats doivent être titulaires de la fonction publique et avoir exercé au moins deux ans en tant que titulaire en France. Pour les personnels exerçant dans un établissement AEFE, il faut être au minimum dans sa troisième année de contrat de résident au sein d’un même établissement (hors contrats établis pour une année).

Les dossiers de candidature doivent être adressés par mail uniquement au secrétariat de direction du lycée international Alexandre-Dumas d’Alger.

Voir les profils de postes et les modalités de candidature sur le site du LIAD.

« Chaque année la remise des prix du concours est un moment très attendu car elle couronne des savoirs. C’est cette diversité des excellences qui est magnifique dans ce concours général. » a déclaré le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, qui a présidé la cérémonie et remis personnellement plusieurs prix. 

« Merci de faire vivre l’école qui est indispensable comme ciment de notre société, a-t-il ajouté. Elle est le creuset dans lequel les enfants de la République s’enracinent dans des valeurs généreuses. Le sujet de la composition d’histoire de cette 271e édition était "Penser la République des années 1880 aux années 1970". "Penser la République", quel beau sujet ! Cela nous rappelle que cette République que nous considérons peut-être parfois un peu vite comme immuable fut l’œuvre d’hommes et de femmes qui avaient, chevillés au corps, les idéaux des Lumières et qui se sont engagés pour construire pierre après pierre une République plus juste, plus égale, plus laïque, plus solidaire. Ensemble, nous avons le devoir de continuer ce qu’ils ont fait, de ne jamais renoncer aux valeurs qui nous animent. »

Ce 12 juillet 2018, les travées du grand amphithéâtre de la Sorbonne étaient pleines. À l'appel de la journaliste Kareen Guiock, habituellement présentatrice du 12.45 sur la chaîne de télévision M6, lesélèves primés et les personnalités remettantes montaient sur l'estrade... Par ces personnalités, la diversité des excellences étaient également bien représentée, notamment dans la sphère de la recherche que des lauréats auront peut-être à cœur de rejoindre dans l'avenir.

Quelques repères chiffrés

Cette année, il y a eu 17 678 candidats dont 1 937 au concours général des métiers (qui n'est pas proposé à l'étranger) et 15 741 au concours général des lycées, parmi lesquels 1 419 élèves à l'étranger, soit environ 9 % des candidats, dans 44 pays.

370 récompenses ont été décernées en tout. Dans les disciplines du concours général des lycées, ce sont 86 prix, 98 accessits et 104 mentions qui l'ont été, dont 8 prix, 13 accessits et 13 mentions à des élèves venant de 11 pays et 21 établissements du réseau AEFE.

Les élèves des lycées français du monde au palmarès national

Allemand

3e prix : Isabelle Zehetner, Lycée français de Dusseldorf (Allemagne)
1er  accessit : Lilas Devillers, Lycée français de Berlin (Allemagne)
1er accessit : Pierre Houitte-Testorf, lycée français Jean-Renoir à Munich (Allemagne)
Mention : Anaïs Berkes, lycée français Antoine-de-Saint-Exupéry à Hambourg (Allemagne)

Anglais

1er prix : Edwin Collard, lycée français Charles-de-Gaulle à Londres (Royaume-Uni). À noter : ce jeune homme a également été lauréat en composition française (3e prix) l'année dernière, lorsqu'il était en classe de première.
5e accessit : Sara Cémin, Lycée français de New York (États-Unis)
Mention : Juliette Howard, lycée français Charles-de-Gaulle à Londres (Royaume-Uni)

Arabe

1er prix : Aya Zaari Jabri, lycée Descartes à Rabat (Maroc)
2e prix : Mohamed Adil El Ajraoui, lycée Lyautey à Casablanca (Maroc). À noter : ce jeune homme a également été primé aux Olympiades de géosciences 2017.
3e prix : Chaima Djadi, lycée international Alexandre-Dumas à Alger (Algérie)
1er accessit : Youssef El Arjoun, lycée français Léon-l'Africain à Casablanca (Maroc)
3e accessit : Imane Benmoussa, École Al Jabr à Casablanca (Maroc)
4e accessit : Ismail Berrada, lycée Regnault à Tanger (Maroc)
5e accessit : Jaafar Rammal, Grand Lycée franco-libanais à Beyrouth (Liban)
Mention : Rim Boushabi, lycée Regnault à Tanger (Maroc)
Mention : Tahra El Alami, lycée Descartes à Rabat (Maroc)
Mention : Nour Fawaz, Collège protestant français à Beyrouth (Liban)
Mention : Ghita Lahlou, Groupe scolaire La Résidence à Casablanca (Maroc)
Mention : Oumaima Lahroussi, École Al Jabr à Casablanca (Maroc)
Mention : Aya Mouaffik Idrissi, École Al Jabr à Casablanca (Maroc)
Mention : Ghadi Tayoun, Grand Lycée franco-libanais à Beyrouth (Liban)

Chinois

Mention : Kaili Chen, Lycée français de Shanghai (Chine)

Espagnol

2e  accessit : Clara Golhen Mateo, lycée français Pierre-Deschamps à Alicante  (Espagne)
Mention : Chiara Sélène Ferrari, Lycée français de Madrid (Espagne)
Mention : Paloma Garcia-Martinez, Lycée français de Madrid (Espagne)

Italien

2e prix : Gianandrea Giacomazzi, lycée Chateaubriand à Rome (Italie)
3e accessit : Vittorio Maresca di Serracapriola, lycée Chateaubriand à Rome (Italie)
4e accessit : Assia Dalla Vedova, lycée Chateaubriand à Rome (Italie)

Management et sciences de gestion

1er accessit : Imane Bendamou, École Al Jabr à Casablanca (Maroc)

Mathématiques - séries ES, L

Mention : Mireia Requena, Lycée français de Shanghai (Chine)

Physique-chimie

1er accessit : Kenji Terao, lycée français Jean-Monnet à Bruxelles (Belgique)

Portugais

1er prix : Miguel Simoes Correia, lycée français Charles-Lepierre à Lisbonne (Portugal)

Sciences de la vie et de la Terre

3e prix : Léa Feldmann, Lycée français de Berlin (Allemagne). À noter : cette jeune fille a également été primée aux Olympiades de géosciences 2017.
4e accessit : Eva Berbigier, lycée français Charles-de-Gaulle à Londres (Royaume-Uni)