Événement fédérateur, « Faites de l’athlétisme » a rassemblé cette année pas moins de 250 élèves de la sixième à la seconde des quatre lycées français de Ho-Chi-Minh-Ville, Jakarta, Shanghai et Singapour, et d’une délégation venue de France.

Cette dernière, réunie par l’UNSS (organisme partenaire de l’AEFE), était constituée de 11 jeunes athlètes de Charleville-Mézières ainsi que d’une jeune officielle qui a assuré des arbitrages.

Pendant deux jours, les équipes se sont défiées à 11 épreuves : course (80 m, 200 m, 320 m, 1500 m), 80 m haies, relais 4 x 80 m, saut en hauteur, saut en longueur, triple saut, lancer de disque et lancer de poids.

C’est finalement le Lycée français international de Jakarta qui a remporté le plus grand nombre de médailles. Conservera-t-il son titre l’an prochain ?

Fruit d’une longue préparation, ce grand jeu de rôle d’une journée verra les délégations lycéennes représentant le pays de leur choix exposer leurs arguments, nouer des alliances, et négocier, à l’image des États lors d’une conférence internationale. Chaque classe a travaillé tout au long de l’année sur ce projet pluridisciplinaire : le changement climatique, la gouvernance internationale, les processus de négociations et la prise de parole en public n’ont plus de secret pour ces diplomates en herbe.
 
C’est au lycée du Bourget qu’aura lieu cette simulation de négociations internationales le 6 mai. Venues de Lima, capitale du Pérou – pays hôte de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2014 – les deux « sentinelles du climat » du Lycée franco-péruvien transmettront le flambeau aux lycéens du Bourget avec lesquels ils ont tissé un partenariat sur les enjeux climatiques. Témoins de la COP 20, les élèves de Lima porteront la voix de leurs camarades et se feront aussi véritables reporters de l’événement, prolongeant ainsi leur réflexion débutée il y a plus d’un an, avant de se préparer pour la vraie COP 21.

Après deux jours d'épreuves qui se sont déroulées à Paris, au collège Stanislas, à l’université Pierre-et-Marie-Curie ou à l’École nationale de chimie, physique et biologie, le palmarès des XXXIe Olympiades de la chimie a été révélé le vendredi 10 avril 2015 à la Maison de la Chimie. Les 36 finalistes du concours de terminale scientifique (sur plus de 2 350 candidats) et les 8 binômes sélectionnés (sur 24 dossiers) pour le concours « Parlons chimie »étaient présents à la cérémonie.

Parmi eux, quatre élèves d'établissements du réseau :

• Youssef Trifa (lycée Pierre-Mendès-France de Tunis) et Mimoun Mohamed (lycée Blaise-Pascal de Libreville, Gabon), qui étaient qualifiés pour le concours scientifique,
• Roan Moonoosamy et Michael Descombes, élèves de première S au lycée la Bourdonnais de Curepipe (Île Maurice) qui ont défendu, au nom de toute leur classe, un projet d'action de communication portant sur les travaux de l'équipe du professeur Ludwik Leibler (CNRS/ESPCI Paris Tech). Intitulée « La chimie marque des points », leur présentation a mis en avant les atout d'une « colle » à base de nanoparticules de silicate qui pourrait à l'avenir remplacer les points de suture.

Tous ces élèves, qui ont vécu une aventure scientifique et humaine particulièrement enrichissante, peuvent être satisfaits de leurs résultats :

• Youssef Trifa, 16e au concours scientifique
• Mimoun Mohamed, 26e ex-æquo au concours scientifique
• Roan Moonoosamy et Michael Descombes, 3e ex-æquo au concours de communication sur la chimie.

À l’occasion de la COP 20 qui s’est déroulée en décembre 2014, à deux pas du Lycée franco-péruvien, la communauté scolaire de l’établissement s’est investie durant toute l’année dans un projet pédagogique majeur autour de la question du climat. Apprentissage de gestes écoresponsables, acquisition et diffusion des connaissances scientifiques, sensibilisation auprès de la communauté locale : les élèves se sont faits « Sentinelles du climat » et sont devenus experts en la matière !

Toujours très impliqué dans la lutte contre le dérèglement climatique, le lycée de Lima a dépêché deux représentants, Carla et Gabriel, à l’ouverture de la « COP 21 des lycéens franciliens ». Cet événement a réuni le 6 mai 2015, au lycée du Bourget, pas moins de 100 lycéens de 14 établissements d’Ile-de-France pour une simulation de la COP 21. 

Invités d’honneur, Carla et Gabriel ont transmis le flambeau à leurs homologues franciliens, ouvrant ainsi la journée de négociations. Témoins de la COP 20, ils ont été les ambassadeurs du Pérou, en portant la voix de leurs camarades mais aussi celle de Manuel Pulgar Vidal, ministre péruvien de l’Environnement, qui les a reçus en préparation de leur voyage à Paris.

À la tribune, les jeunes délégations ont défendu leur position avant de négocier un accord… avec les encouragements de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et de Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, venues les rencontrer. Et ce, sous l’œil de la caméra des deux élèves du « Francope » (surnom affectif donné au Lycée franco-péruvien) également reporters de l’événement.

En marge des négociations, et parce qu’ils ont à cœur de sensibiliser le public aux enjeux climatiques, les Sentinelles du climat ont présenté aux visiteurs leur exposition sur le changement climatique et les ont invités à mettre en pratique (au moins !) un geste écoresponsable au quotidien. Les engagements de chacun étaient symboliquement représentés par des bracelets multicolores accrochés à un quipu, un ensemble traditionnel de cordes teintées et nouées utilisé par les Incas.

Une journée de rencontre et de partage qui donne le coup d’envoi de la COP 21 !

Un anniversaire en réseau

Véritable anniversaire en réseau grâce aux ressources du numérique, l'événement a été conçu comme une émission de télévision interactive avec, dans la salle plénière, des tables rondes, des duplex avec des établissements du réseau, des reportages vidéos, des zooms sur les tweets #AEFE25 et des moments musicaux, le tout étant croqué sur le vif par une dessinatrice.

Table ronde sur la scène au milieu du public. © AEFE

Duplex avec les élèves de la Web radio du lycée français J.M.G. Le Clézio de Port-Vila
au Vanuatu. © AEFE

Entrée de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale,
de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. © AEFE

Applaudissements pour l'Orchestre des lycées français de l'étranger et la chorale des
élèves de Marcoussis dirigés par Adriana Tanus, enseignante au Lycée français de Madrid.
© AEFE

La dessinatrice, Aurélie Bordenave, "petite souris croqueuse" de l'événement. © AEFE

Un événement éco-responsable

L'événement a également été "éco-conçu", la structuration des espaces et les supports d'impression ayant été réalisés dans le respect des exigences du développement durable. Toute la scénographie et la charte graphique des 25 ans de l'AEFE étaient inspirées par la symbolique de l’arbre. L’arbre qui, avec ses racines, sa sève, sa ramure…, symbolise bien la notion de réseau mais aussi bien sûr celle de durabilité.

À l'étage -1 du CCM, pôle de détente et d'échanges pour tous les participants, l'on retrouvait la même symbolique et la même volonté de mise en réseau, avec, notamment :

• un café littéraire, présentant des ouvrages édités par les établissements,
• un cyber café,
• un espace photo et vidéomaton
• un studio de Web radio, animé par des lycéens venus d'Athènes, avec l'aide de formateurs du CLEMI
• des expositions, sur de grands projets fédérateurs de l'AEFE, sur la vie dans les établissements et sur les grands axes du plan d'orientation stratégique (POS) 2014-2017 de l'AEFE.

L'arbre des 25 ans, en papier recyclé. © AEFE

Visite des expositions par Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe,
qui vient de signer, en salle plénière, une convention de partenariat avec l'Agence. © AEFE

Studio de Web radio. © AEFE

Plus de photos dans l'album photos en ligne

Le 27 mai, les représentants des élèves se réuniront en quatre CVL de zone, regroupant chacun plusieurs pays, puis en un CVL Europe. Dans la continuité des précédentes rencontres des délégués lycéens, leurs débats et propositions s’articuleront autour de plusieurs axes : formation des élèves délégués, lancement du site internet consacré à la vie lycéenne ViLA, vivre-ensemble et organisation d’un événement culturel fédérateur contribuant au rayonnement des établissements français à l’étranger.

Puis, c’est à un thème d’envergure internationale que les délégués lycéens se consacreront. Tous les CVL ont été invités à réfléchir à la thématique de l’Exposition universelle « nourrir la planète en 2050 ». Leurs analyses et leurs idées pour relever le défi de l’alimentation durable seront présentées sous la forme d’un clip vidéo qu’ils ont réalisé. Un jury, composé de personnalités, d’experts scientifiques et de professionnels de la communication, décernera le prix du meilleur clip tandis que les élèves attribueront le prix des lycéens. Le palmarès sera dévoilé dans l'enceinte du Pavillon de la France le 28 mai.

La première édition de la Coupe du Mékong a réuni des délégations des lycées français d’Hanoi, Ho-Chi-Minh-Ville, Phnom Penh, Shanghai et Vientiane, ainsi que d’une école cambodgienne.

C’est dans l’enceinte du lycée René-Descartes que se sont mesurées les six équipes, constituées chacune de 12 athlètes – six filles et six garçons – au cours de sept épreuves sportives. Au programme : acrosport, aquathlon, basket, course d’orientation, football, tennis de table et ultimate.

Établissements du réseau participants :

• Lycée René-Descartes, Phnom Penh, Cambodge
• Lycée français de Shanghai, Chine
• Lycée Josué-Hoffet, Vientiane, Laos
• Lycée Alexandre-Yersin, Hanoi, Vietnam
• Lycée Marguerite-Duras, Ho-Chi-Minh-Ville, Vietnam

Grand événement fédérateur, la première édition des Rencontres de l’Aéropostale a réuni des élèves en classe de première de six établissements français implantés dans des villes étapes de l’illustre compagnie aérienne. L’objectif ? Raviver l’esprit de l’Aéropostale, ce « trait d’union idéal qui supprime l’obstacle empêchant les peuples de se reconnaître, de mieux se connaître et se comprendre » selon les mots de Jean Mermoz. Défi relevé pour le lycée franco-argentin, organisateur de l’événement, qui porte le nom du célèbre aviateur.

Des rencontres sportives et culturelles

 
Pendant quatre jours, les six équipes ont défendu leurs couleurs au cours de plusieurs épreuves sportives : handball, volley-ball, lancer de poids, saut en longueur et course de relais. Venus de l’Aude, quatre jeunes officiels de l’UNSS ont arbitré les rencontres.

Sur le podium, l’établissement-hôte s’est hissé sur la première marche tandis que le lycée franco-péruvien de Lima s’est distingué pour son fair play.

Placé sous le signe du partage, cet événement a été l’occasion pour les jeunes sportifs de « mieux se connaître » et de faire découvrir leur culture nationale lors de moments conviviaux. Vêtus de costumes traditionnels, ils ont régalé le public en exécutant une démonstration de danse emblématique de leur pays… avant de s’essayer au tango argentin !

Au cœur de ce projet sportif et culturel, l’Aéropostale a fait l’objet de nombreux travaux réalisés par l’ensemble des élèves des établissements participants. Mermoz, Saint-Exupéry, Guillaumet, Latécoère… les grandes figures de la compagnie aérienne n’ont plus de secret pour eux. Une préparation minutieuse présentée lors de la célébration du 25e anniversaire de l'AEFE par les lycéens, en duplex depuis l'Argentine (revoir l'émission - cf plénière 3).

Ensemble, les équipes ont pu poursuivre leur découverte de ce monde passionnant à travers la visite des lieux de mémoire de l’Aéropostale à Buenos Aires, du musée national d’aéronautique ou encore d’un centre d’entraînement et de formation au vol.

Prochaine escale en 2016 pour la deuxième édition !
 

Établissements participants

• Collège franco-argentin de Martinez, Buenos Aires, Argentine
• Lycée franco-argentin Jean-Mermoz, Buenos Aires, Argentine
• Lycée Antoine-de-Saint-Exupéry, Santiago, Chili
• Lycée français international Marcel-Pagnol, Assomption, Paraguay
• Lycée franco-péruvien, Lima, Pérou
• Lycée français Jules-Supervielle, Montevideo, Uruguay 

Au service du réseau culturel français et de ses partenaires, les formations BELC ont également vocation à répondre aux besoins des enseignants en France et dans le réseau des établissements d’enseignement français à l’étranger, qu’il s’agisse de renforcer des compétences, de se spécialiser ou de préparer un projet de reconversion professionnelle.

La prochaine université d’été – BELC se tiendra du 6 au 31 juillet 2015 sur le campus de l’université de Nantes.

Trois formules :

• Formule A : du 6 au 17 juillet 2015
• Formule B : du 20 au 31 juillet 2015
• Formule C : du 6 au 31 juillet 2015.

Un vaste choix de de modules est proposé dans quatre domaines des métiers du français dans le monde. Les stagiaires peuvent construire leur propre parcours de formation.

Domaine « enseigner » : didactique, techniques de classe, pratiques du français langue étrangère (FLE), langue seconde (FLS), langue d’enseignement (enseignement bilingue francophone, enseignement du français à un public migrant), usages des technologies TICE, habilitation TV5monde, didactique du français sur objectifs spécifiques (FOS), FLE pour publics d’enfants ou universitaires (FOU).
Domaine « évaluer » : avec les habilitations officielles pour devenir examinateur-correcteur du DELF DALF et formateur d'examinateurs-correcteurs.
Domaine « former » : ingénierie éducative, ingénierie de la formation, conception de plans de formation continue pour les enseignants.
Domaine « piloter » : encadrement, marketing des cours, encadrer une équipe d’un centre de langue, développer une démarche, découvrir le métier d'attaché de coopération, gérer un projet de coopération linguistique et éducative.

Les formations sont validées par un certificat de stage reconnu, notamment, par le ministère de l’Éducation nationale de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et par celui des Affaires étrangères et du Développement international.

La participation est à la charge des stagiaires.

Sur son site Internet, le CIEP présente tous les détails de son offre.

Le département langue française du CIEP se tient à l’entière disposition des établissements et des personnels pour accompagner l’inscription des candidats avant le 20 juin 2015.

Huit équipes issues de quatre pays (Belgique, Danemark, France, Maroc) étaient au rendez-vous pour ce tournoi international de volley sur sable, parmi lesquelles six délégations d'établissements du réseau, venues d’Anvers, Casablanca, Copenhague et Rabat. Le lycée Les Eaux claires de Grenoble et le lycée marocain d’Errachidia avaient aussi dépêché leurs équipes.

La baie de Oualidia, station balnéaire située à mi-chemin entre Casablanca et Essaouira, a été le théâtre des matchs de volley à 3. Un bel environnement dont les jeunes athlètes ont pu pleinement profiter en s’initiant au surf.

Une première édition courronnée de succès !

Établissements du réseau participants

• Lycée français Prins-Henrik, Copenhague, Danemark
• Lycée français international d’Anvers, Belgique
• Lycée Lyautey, Casablanca, Maroc
• Lycée Louis-Massignon, Casablanca, Maroc
• Lycée Descartes, Rabat, Maroc

1er prix du jury

Les cigales et les fourmis
Lycée français Gustave-Eiffel, Budapest, Hongrie
 

2e prix du jury et prix des lycéens

Comment nourrir la planète en 2050 ?
Lycée français de Malaga, Espagne
 

Destinée aux joueuses de moins de 13 ans (benjamines), ce tournoi de football à sept accueille dix-sept délégations venues de dix pays : Canada, Chine, Émirats-Arabes-Unis, Espagne, États-Unis, France, Italie, Liban, Norvège et Oman. Pendant cinq jours, plus de deux-cents collégiennes se mesurent sur le stade Télus de l’Université Laval, sous le regard bienveillant de leurs marraines, les joueuses de l’équipe universitaire Rouge et Or.

Quatre jeunes officiels de l’UNSS assurent l’arbitrage des rencontres et le tutorat des autres jeunes arbitres, issus des délégations et du pool local québécois.

Coup d’envoi le 7 juin !
 

Établissements participants 

• Collège international Marie-de-France, Montréal, Canada
• Collège Stanislas, Montréal, Canada
• Collège Stanislas, Québec, Canada
• Lycée Claudel, Ottawa, Canada
• Lycée français de Toronto, Canada
• Lycée français de Shanghai, Chine
• Lycée français international Georges-Pompidou, Dubaï, Émirats-Arabes-Unis
• Lycée français de Bilbao, Espagne
• Lycée français de Chicago, États-Unis
• Lycée international de Los Angeles, États-Unis
• Lycée franco-américain de New York, États-Unis
• Lycée français de San Francisco, États-Unis
• Cité scolaire François-Villon, Paris, France
• Lycée Chateaubriand, Rome, Italie
• Lycée Verdun, Beyrouth, Liban
• Collège protestant français, Beyrouth, Liban
• Lycée René-Cassin, Oslo, Norvège
• École française de Mascate, Oman

Le 6 juin, les dix-sept délégations étaient réunies dans le grand auditorium du Collège Stanislas de Québec pour la cérémonie d’ouverture, en présence de Céline Saucier, consule honoraire de Norvège, Nicolas Chibaeff, consul général de France à Québec, et de la communauté scolaire.

Un événement très attendu et minutieusement préparé par tous les membres de l’établissement, à l’instar de la chorale de l’école primaire qui a interprété, devant plus de 300 convives, l’hymne officiel de la compétition, qu’elle a elle-même composé !

Le lendemain, sous un soleil radieux, les jeunes joueuses se sont retrouvées sur les terrains de l’Université Laval, donnant le coup d’envoi de la compétition. Après les premiers matchs, certaines délégations se distinguent d’ores et déjà. Retrouvez tous les résultats sur la page Facebook du Collège Stanislas de Québec.

Rassemblés à Paris du 11 au 14 mai 2015, les cinquante ambassadeurs en herbe du réseau ont pu échanger leurs idées dans un cadre hautement symbolique… « Vous êtes l’incarnation de ce qu’est l’UNESCO : la paix dans l’esprit des hommes » leur a dit Daniel Janicot, président de la Commission nationale française pour l'UNESCO, en les accueillant au sein de l’organisation des Nations unies qui célèbre son 70e anniversaire en 2015.

Anne Grillo, directrice de la coopération culturelle, universitaire et de la recherche au ministère des Affaires étrangères et du Développement international, a ajouté que l’ouverture culturelle et linguistique constitue « la marque de fabrique du réseau scolaire français à l’étranger ». Pas moins de soixante-trois langues y sont enseignées, a précisé Hélène Farnaud-Defromont, directrice de l’AEFE.

Pour cette finale Ambassadeurs en herbe 2015, dix langues ont résonné dans la salle IV de l'UNESCO où ont eu lieu les débats : allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, français, japonais, malgache, portugais, wolof.

Les jouteurs devaient en effet s’exprimer en français puis résumer leurs propos dans la langue du pays où est implanté leur établissement, avant de débattre en français sous la houlette de modérateurs. Des médiateurs faisaient ensuite une synthèse en anglais des différents échanges. Exprimant le sentiment de l'auditoire, Philippe Le Guillou, inspecteur général de l'éducation nationale, a adressé ses remerciements aux élèves : « Vous avez donné une très belle image de l'enseignement que vous recevez. »

Pour affiner leur approche de la thématique choisie – « Être touriste, est-ce que ça s’apprend ? Découverte, responsabilité et partage » –, les élèves ont bénéficié de l’éclairage de conférenciers :

• des représentants du musée du Louvre, musée le plus fréquenté au monde, qui accueille 10 millions de visiteurs par an (conférence de Alberto Vial, conseiller diplomatique auprès du président-directeur du musée du Louvre, et Élise Maillard, chef du service communication),
• Julien Buot, directeur de l’association Agir pour un tourisme responsable (ATR).

Cette thématique sur laquelle les élèves ont été invités à réfléchir s’inscrit dans celle du développement durable, illustrée dans le foyer de l’UNESCO par l’exposition photographique « 25 ans de l’AEFE, à l’école du développement durable ». Une exposition qui permet de découvrir, en vingt-cinq photos, comment les lycées français du monde mettent en œuvre l’éducation au développement durable et participent ainsi à la prise de conscience des jeunes générations.

LE PALMARÈS 2015

PORTRAITS « PAPIER »

1^er prix dans la catégorie « collège » :

« Harun Simavi, un journaliste nouvelle génération », par la classe de 3eB du lycée français Pierre-Loti, Istanbul, Turquie

2^e prix ex-aequo dans la catégorie « collège » :

« Milia Maroun… à la mode de chez nous ! », par le groupe 1 de la classe de 5eD du Collège protestant français, Beyrouth, Liban
et
« Yasmine Karanuh ou la quête d’une justice sociale globale ! », par le groupe 3 de la classe de 5eB du Collège protestant français, Beyrouth, Liban

1^er prix dans la catégorie « lycée » :

« Sur les planches ; confessions d’une jeune artiste », par huit élèves de terminale littéraire du lycée Pasteur, São Paulo, Brésil

2^e prix dans la catégorie « lycée » :

« Roueda Hobeika Matin, une femme dynamique incarnant la joie de vivre », par la classe de 2de D du lycée français Pierre-Loti, Istanbul, Turquie

Coup de cœur du jury :

« Lucie Duffort, la nouvelle voix du lycée, par des élèves du club de journalisme du Lycée français de San Francisco, États-Unis

PORTRAITS VIDÉO

1^er prix :

« Hello… Lello ! », par les élèves de l’atelier cinéma du Lycée français international de Porto, Portugal

2^e prix :

« Lucie Duffort, j’imagine donc je suis », par les élèves du club de journalisme du Lycée français de San Francisco, États-Unis

PORTRAITS RADIOPHONIQUES

1^er prix :

« Une voix, un sourire, des rires, une chanson » par des élèves du lycée français JMG-Le Clezio, Port-Vila, Vanuatu

2^e prix :

« Un terrible accident », par des élèves du Lycée français de Valence, Espagne

   QUELQUES PRÉCISIONS...

Le jury n'a pas pu faire de classement dans la catégorie "papier École", faute de contributions suffisantes. Il adresse ses encouragementsà la classe de CE2 de la Petite École D'Hydra à Alger qui a réalisé un travail important, à la rencontre de l'écrivaine algérienne Leïla Hamouthène : une présentation biographique ainsi qu'un entretien intéressant, travaux préalables indispensablse à l'écriture d'un portrait respectant toutes les lois du genre.

Le travail de l’atelier cinéma du lycée français Alexandre-Dumas de Moscou correspond à un entretien avec le cinéaste russe Pavel Lounguine (Taxi Blues, La Noce, L'Île, Tzar…) plutôt qu'à un portrait et sa durée dépasse les 3 minutes maximum autorisées. Il est néanmoins particulièrement intéressant et formateur pour les futurs participants de Paroles de presse car le cinéaste y livre des conseils éclairants ! Vidéo à paraître...
 
 

Ce 21 mai 2015, le lycée français de Londres est en effervescence : c’est le grand jour de la cérémonie officielle, avec des invités de marque. La princesse royale Anne et Sylvie Bermann, ambassadeur de France au Royaume-Uni, ont alors dévoilé la plaque du centenaire en présence, notamment, de Guy Trouveroy, ambassadeur de Belgique, et Hélène Farnaud-Defromont, directrice de l’AEFE.

Au programme des festivités concoctées par les personnels et les élèves, citons en particulier :

• Le lancement du livre du centenaire, écrit par des historiens et édité par l’association des anciens élèves ;
• Des expositions – de photos, BD, d’objets mémoriels…  – retraçant la vie du lycée depuis 1915 ;
• Un documentaire, « La French touch », réalisé par des lycéens et rassemblant de très nombreux témoignages ;
• Des spectacles – pièces de théâtre, comédie musicale, concerts… – au sein de l’établissement ou dans des salles de la capitale britannique.

Beaucoup de moments d’émotion et d’échanges… Une véritable plongée dans l’histoire également puisque de nombreux anciens élèves, qui parfois ont connu le lycée pendant la Seconde Guerre mondiale, étaient associés aux événements. Belle occasion pour les plus jeunes de rencontrer leurs aînés ! Des « anciens » dont « l’implication est décisive pour faire vivre l’esprit du lycée Charles-de-Gaulle, pour créer des liens entre générations d’anciens élèves et construire un réseau solide et solidaire, d’amitié et de souvenirs partagés, de mémoire, mais aussi d’opportunités personnelles et professionnelles » souligne Hélène Farnaud-Defromont, directrice de l’AEFE.

La page des commémorations n’est pas tout à fait tournée… D’autres moments festifs se profilent jusqu’à la fin de l’année. On n’a pas tous les jours 100 ans !

18h, mardi 26 mai : toutes les délégations sont rassemblées sur la place principale d’Autrans, village de l’Isère où s’étaient déroulées des épreuves des Jeux olympiques de 1968. La température est de 8 degrés. La neige est tombée la semaine précédente. Malgré le ciel menaçant et le vent glacial, la flamme olympique est rallumée par deux élèves des lycées français de Casablanca et de Dakar.
 
C’est parti pour des JIJ en altitude, après quatre éditions en bord de mer ! Le froid est vite oublié dans le grand auditorium où la présentation des équipes est colorée, rythmée et pleine de promesses. Le directeur national de l’UNSS, Laurent Petrynka, se réjouit du « mariage durable et réussi » entre la fédération française du sport scolaire, qui rassemble plus d’un million de licenciés, et l’AEFE dont le dynamisme et les valeurs du sport sont dignement représentés par 30 équipes, venant de 24 établissements et 16 pays.
 
Ouverture réussie. Le lendemain, les épreuves (biathlon, VTT, tir à l’arc, raid sportif…) peuvent débuter. Élèves et enseignants partagent le même goût de l’effort et de la solidarité. Un mental bien forgé rapproche les participants pendant trois journées particulièrement intenses, avec une course d’orientation by night mémorable.
 
Au-delà du sport, les Jeux internationaux de la jeunesse, ce sont d’abord des rencontres. Belle occasion de s’ouvrir à la diversité culturelle – costumes, musique et spécialités culinaires des uns et des autres à l’appui ! L’occasion également de découvrir un territoire et ses hauts lieux (parc Albert-Michallon, fort de la Bastille, musée de la Résistance et de la Déportation dans le centre de Grenoble…).
 
Les JIJ sont aussi un moment privilégié pour l’éducation aux médias et à l’information… 15 jeunes reporters couvrent l’événement comme des pros : le site des JIJ est alimenté régulièrement par des articles, photos et vidéos. Les réseaux sociaux battent des records d’affluence. Une Web radio –nouveauté de l’année – est installée grâce au partenariat entre le CLEMI et l’AEFE. Un direct à mi-parcours permet de donner la parole aux principaux protagonistes de cet excellent millésime 2015.
 
Qui a décroché la plus haute marche cette année ? L’école des Pupilles de l’Air de Grenoble, que Robin Duvillard, parrain des JIJ, vient féliciter chaleureusement. Sur le podium également, de l’avis de tous : la fraternité, le sens de l’accueil de l’Isère et le rapprochement des différences.
 
Les mollets endurcis, le cœur au sommet et les visages bien dorés, tous les participants sont heureux d’avoir été de cette immense cordée en altitude.
 
Présent à Autrans avec ses deux équipes, Bernard Pujol, proviseur du Lycée français de Singapour qui accueillera la prochaine édition des JIJ, déclare avec humour : « L’essentiel, c’est de…revenir ! ».

Ce concours, destiné à développer le goût des mathématiques, est ouvert aux élèves de première de toutes les séries de l'enseignement public et privé sous contrat ainsi que du réseau des lycées français à l’étranger.

Comme il est de coutume chaque année au début du mois de juin, les lauréats sont réunis à Paris pour la cérémonie de remise des prix, avant de plonger dans l’univers des sciences à travers conférences et visite de l’Institut Henri-Poincaré, haut-lieu des mathématiques françaises.

L’occasion de célébrer ces « jeunes pousses, espoir d’une discipline », indique Karim Zayana, président du jury des Olympiades de mathématiques 2015.

Parmi les trente-huit lauréats de cette 15e édition, six lycéens, tous en série scientifique, sont issus du réseau d’enseignement français à l’étranger :

• 3e prix à Alvaro Arenas– Lycée français de Madrid, Espagne
• 1er accessit à Léo Loubradou– Lycée Jean-Renoir de Munich, Allemagne
• 1er accessit à Léo Hahn Lecler– Lycée Antoine-de-Saint-Exupéry de Hambourg, Allemagne
• 1er accessit à Solal Gaudin– Lycée Guébré-Mariam d’Addis-Abeba, Éthiopie
• 2e accessit à Maxime Legoupil– Lycée Saint-Louis de Stockholm, Suède
• 3e accessit à Giulio Filippi– Lycée Victor-Segalen de Hong-Kong

Pour ces férus de mathématiques, la journée, organisée  par le ministère de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche en collaboration avec l’association Animath, est particulièrement riche. Le matin, Sylvia Serfaty, professeur d’université, leur transmet le goût de la recherche d’un « jeune mathématicien turinois » du 18e siècle : Joseph-Louis Lagrange, qui est à l’origine du calcul des variations. Après la cérémonie, direction l’Institut Henri-Poincaré, où les attendent une conférence sur les ondes de choc et des moments d’échanges privilégiés avec des mathématiciens chevronnés.

De quoi les conforter dans leurs choix… puisqu’ils souhaitent tous poursuivre dans la voie des mathématiques après le baccalauréat !

L'inspecteur général Dominique Rojat, président du jury national des 9e Olympiades de géosciences, a chaudement félicité les lauréats pour leur réussite dans un concours qui rencontre chaque année davantage de succès, avec une participation toujours croissante : 8 845 candidats en 2015 (contre 2 700 en 2011), issus de 629 lycées dont 93 lycées français à l’étranger.

Cet intérêt des élèves et des enseignants est à la hauteur des enjeux du développement durable ! Car ce n’est rien moins que la planète qu’étudient les géosciences : « Un objet qui est un tout, en interaction dynamique à toutes les échelles de temps et d’espace et sur lequel le changement de regard est permanent » a fait remarquer Jean-François Minster, directeur scientifique de Total et membre du conseil éditorial dusite Planète énergies.

M. Minster a répondu aux questions de l’auditoire sur la réduction des émissions à effet de serre (« Il y a une dynamique. Elle est mondiale mais ne va pas assez vite. Pour faire bouger les choses, il y a plusieurs vecteurs : la vertu, l’explication et la compétition. Ce 3e vecteur est le plus puissant car il y a un marché de l’efficacité énergétique… »). Le conférencier a également décliné pour les élèves les multiples débouchés professionnels qui s’offrent à eux dans le domaine des géosciences : « la recherche, les métiers techniques, l’enseignement, mais aussi les métiers de conseil et d’expertise… ».

La géologue Violaine Sautter, directrice de recherche au CNRS, a fait partager avec passion son expérience de la mission Curiosity : un robot équipé de laser et de caméra qui se déplace sur Mars et envoie en 15 minutes des informations alors qu’il se trouve à 570 millions de kilomètres. Un exemple d’aventure spatiale qui a peut-être suscité des vocations parmi les élèves… à moins qu’ils n’aient été davantage intéressés par la visite de la galerie de paléontologie du Muséum, sous la conduite de Philippe janvier, spécialiste des premiers vertébrés.

Les élèves du réseau distingués aux Olympiades de géosciences 2015

Parmi les médailles d’or :

Maxime LEGOUPIL – Lycée français Saint-Louis, Stockholm, Suède.
Leonard SCHMITT – Lycée français de Berlin, Allemagne

Parmi les médailles d’argent :

Tristan DERRIEN – Lycée français Charles-de-Gaulle, Londres, Royaume-Uni
Clément POISSONNET – Lycée français Dominique-Savio, Douala, Cameroun
Maureen RAKOTONDRAIBE – Lycée français de Tananarive, Madagascar