18h, mardi 26 mai : toutes les délégations sont rassemblées sur la place principale d’Autrans, village de l’Isère où s’étaient déroulées des épreuves des Jeux olympiques de 1968. La température est de 8 degrés. La neige est tombée la semaine précédente. Malgré le ciel menaçant et le vent glacial, la flamme olympique est rallumée par deux élèves des lycées français de Casablanca et de Dakar.
 
C’est parti pour des JIJ en altitude, après quatre éditions en bord de mer ! Le froid est vite oublié dans le grand auditorium où la présentation des équipes est colorée, rythmée et pleine de promesses. Le directeur national de l’UNSS, Laurent Petrynka, se réjouit du « mariage durable et réussi » entre la fédération française du sport scolaire, qui rassemble plus d’un million de licenciés, et l’AEFE dont le dynamisme et les valeurs du sport sont dignement représentés par 30 équipes, venant de 24 établissements et 16 pays.
 
Ouverture réussie. Le lendemain, les épreuves (biathlon, VTT, tir à l’arc, raid sportif…) peuvent débuter. Élèves et enseignants partagent le même goût de l’effort et de la solidarité. Un mental bien forgé rapproche les participants pendant trois journées particulièrement intenses, avec une course d’orientation by night mémorable.
 
Au-delà du sport, les Jeux internationaux de la jeunesse, ce sont d’abord des rencontres. Belle occasion de s’ouvrir à la diversité culturelle – costumes, musique et spécialités culinaires des uns et des autres à l’appui ! L’occasion également de découvrir un territoire et ses hauts lieux (parc Albert-Michallon, fort de la Bastille, musée de la Résistance et de la Déportation dans le centre de Grenoble…).
 
Les JIJ sont aussi un moment privilégié pour l’éducation aux médias et à l’information… 15 jeunes reporters couvrent l’événement comme des pros : le site des JIJ est alimenté régulièrement par des articles, photos et vidéos. Les réseaux sociaux battent des records d’affluence. Une Web radio –nouveauté de l’année – est installée grâce au partenariat entre le CLEMI et l’AEFE. Un direct à mi-parcours permet de donner la parole aux principaux protagonistes de cet excellent millésime 2015.
 
Qui a décroché la plus haute marche cette année ? L’école des Pupilles de l’Air de Grenoble, que Robin Duvillard, parrain des JIJ, vient féliciter chaleureusement. Sur le podium également, de l’avis de tous : la fraternité, le sens de l’accueil de l’Isère et le rapprochement des différences.
 
Les mollets endurcis, le cœur au sommet et les visages bien dorés, tous les participants sont heureux d’avoir été de cette immense cordée en altitude.
 
Présent à Autrans avec ses deux équipes, Bernard Pujol, proviseur du Lycée français de Singapour qui accueillera la prochaine édition des JIJ, déclare avec humour : « L’essentiel, c’est de…revenir ! ».